«Le mal-être psychologique pousse à se réfugier dans le jeu vidéo»

Vous pouvez lire mon avis sur la reconnaissance par l’OMS du trouble du jeu vidéo associé aux addictions comportementales. Interview fait par un journaliste du Progrès, en voici un extrait.

[…] ce qui est remis en cause n’est pas spécifiquement la pratique du jeu vidéo, mais le sentiment que leur enfant se détache de la vie familiale, c’est-à-dire qu’il passe plus de temps avec lui-même et les copains (en ligne ou hors ligne), et moins avec les parents. Or la fréquence de jeu ne suffit pas du tout pour déterminer si une personne a un usage pathologique du jeu vidéo. La majorité des enfants qui jouent beaucoup restent quand même connectés avec d’autres personnes en ligne avec qui ils discutent, ils n’oublient pas leurs responsabilités diverses, bref il s’agit rarement d’une pratique isolée et coupée du monde.
En mon sens, le point le plus important à garder en tête s’il y a inquiétude d’une pratique pathologique, c’est le rapport de la personne avec les autres aspects de sa vie quotidienne. Si celle-ci continue à faire ses devoirs, remplir ses responsabilités, à être en lien avec ses amis et sa famille… en soi, il n’y a aucun mal à être passionné par le jeu vidéo.
Je conseille aux parents de s’intéresser aux jeux vidéo auxquels leurs enfants jouent, de ne pas hésiter à leur poser des questions, à être curieux sur ce qui se passe sur l’écran. Encore mieux, de jouer avec votre enfant à ses jeux vidéo, ne serait-ce que pour comprendre ce qui se passe derrière l’écran. […]

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