Quel est ce site internet ?
- Vous êtes sur mon site internet professionnel dédié à ma pratique de psychologue clinicien. Ce site sert à vous donner une idée de comment je travaille et comment je réfléchis. Il s’agit de vous introduire dans mon fonctionnement de psychologue clinicien. Tout le monde est dès lors la bienvenue : parents, professionnels de la santé et curieux(ses) des questions du numérique en psychologie psychanalytique.
Que signifie « psychologue clinicien » ? S’agit-t-il d’une spécialisation particulière ?
- « Psychologue » est le titre légal et protégé en France pour désigner le psychologue. L’usage du titre de psychologue en France est régit par l’article 44 de la loi n°85-772 du 25 juillet 1985 portant diverses dispositions d’ordre social et le décret n°90-255 du 22 mars 1990 fixant la liste des diplômes permettant de faire usage professionnel du titre de psychologue. Tous les psychologues cliniciens doivent détenir d’un diplôme universitaire de « psychologie clinique et psychopathologie », et ont tous leurs spécialités.
Je suis perdu(e) ! Quelles sont les différences entre le psychologue, le psychanalyste, le psychiatre, le psychothérapeute… ?
- Le psychologue clinicien détient au moins un diplôme d’études supérieures de niveau Bac +5 en psychologie clinique/psychopathologie et doit avoir effectué un stage professionnel d’au moins 500h durant son cursus de Master. Il est formé dans l’entretien à visée thérapeutique, la pratique de tests psychométriques et les thérapies spécifiques (de groupe, de couple, familiale, etc.). C’est généralement celle ou celui à qui vous vous adressez lorsque vous rencontrez des moments de difficulté dans votre vie ou des troubles psychologiques.
- Le psychiatre est un professionnel de la santé qui a fait ses études en médecine et qui par la suite s’est spécialisé dans les troubles psychiatriques. Il se charge notamment de poser un diagnostic et de prescrire un traitement adapté à ce diagnostic (médicamenteux ou thérapeutique). Le psychiatre peut aussi proposer des entretiens à visée thérapeutique, au même titre que le psychologue clinicien.
- Le psychothérapeute doit être inscrit au registre national des psychothérapeutes qui est surbordonnée à la validation d’une formation en psychologie clinique et psychopathologie, sous la forme d’un diplôme de doctorat (permettant aux médecins d’obtenir ce titre) ou d’un diplôme de master avec spécialité psychologie ou psychanalyse. En savoir plus ici.
- Le psychanalyste s’est formé dans une école de psychanalyse (freudienne, lacanienne, jungienne…), mais il ne s’agit pas d’un titre réglementé par l’État. Il est courant que les psychologues cliniciens et les psychiatres se forment en complément dans une école de psychanalyse. Le métier du psychanalyste est par ailleurs différent de celui du psychologue : même s’ils partagent des connaissances psychanalytiques, le psychanalyste a son propre cadre et ses propres techniques d’analyse.
Vous pouvez consulter le Code de déontologie des psychologues ici.
Qui peut consulter le psychologue clinicien ?
- Si vous sentez le besoin de vous libérer d’une souffrance psychologique, quelle qu’elle soit, vous pouvez consulter un psychologue clinicien. Il faut se demander si cette souffrance est-elle lourde et douloureuse au point de vous empêcher de vivre votre vie en paix et dans le bonheur. Avoir des problèmes est une chose, mais lorsque cela devient impossible ou trop difficile pour vous de trouver une forme de tranquillité, alors consulter un psychologue devient une solution.
Comment choisir son psychologue ?
- Lorsqu’il est question de choisir son psychologue, l’important est de se sentir à l’aise avec lui, car après tout, c’est avec lui que vous allez vous entretenir pour discuter et échanger sur des sujets intimes et très personnels. Il est dès lors essentiel que vous puissiez le faire dans la tranquillité et non dans l’angoisse ou la peur. Vous pouvez consulter votre médecin généraliste qui pourra ensuite vous référer à un psychologue, ou passer par des associations de psychologues.
C’est la première fois que je consulte un psychologue, comment se passe une séance de psychothérapie ?
- Selon les psychologues, la psychothérapie se déroule différemment. Pour ma part, la psychothérapie est tout d’abord une rencontre entre vous et moi. Les premières séances constitueront un moment servant à faire votre connaissance, avec votre histoire personnelle et familiale. Nous définirons ensemble du cadre de la psychothérapie : la durée des séances et de la thérapie, et des modalités thérapeutiques. Pour ma part, je préfère qu’au début nous nous rencontrons régulièrement pour pouvoir mieux se situer dans votre histoire personnelle dans ses racines et sa complexité.
Je vois sur votre site que vous parlez beaucoup de jeux vidéo : pourquoi ?
- Le jeu vidéo fait maintenant partie de la culture française, au sens où plus de la moitié des Français sont des joueurs de jeu vidéo, et chez les jeunes, cela va jusqu’à plus de 90% (source). Etant donné qu’il s’agit d’une culture bien intégrée dans nos loisirs, il faut pouvoir entendre ce qui se dit et ce qui se passe dans le jeu vidéo.
De ce fait, en consultation, nous ne sommes pas là pour partager nos pratiques mutuelles des jeux vidéo, mais il s’agit plutôt d’utiliser le jeu vidéo comme d’une base de discussion qui facilite le dialogue pour le joueur avide.
Les précurseurs de la psychologie psychanalytique du virtuel s’accordent pour dire que derrière l’écran se passe tout un univers qui reflète l’état psychique du joueur. Autrement dit, le joueur ne joue pas aux jeux vidéo par hasard, au contraire il se passe quelque chose derrière cet écran. En ce sens, il s’agit du rôle du psychologue d’être à l’écoute, et notamment des pratiques du jeu vidéo.
Je crois que mon enfant est « addict » aux jeux vidéo. Que dois-je faire ?
- Tout d’abord, observer qu’un proche soit « addict » aux jeux vidéo ne permet pas de comprendre le comportement derrière le jeu, même si cette inquiétude reste tout à fait entendable. Il est plus judicieux et plus prudent de penser le comportement « addictif » comme d’une pratique excessive des jeux vidéo.
Puis, il paraît essentiel d’être à l’écoute de celle ou celui qui joue. Repousser l’autre reviendrait à l’isoler davantage, puisqu’il n’est pas entendu. L’enjeu est de créer un dialogue entre vous et le joueur avide afin qu’un échange puisse s’installer, dans lequel à la fois les aspects positifs et négatifs puissent être reconnus par les deux partis.
Enfin, pouvoir trouver des terrains d’entente, des compromis fait partie du dialogue commun. Les limites doivent être établies, mais il est nécessaires que celles-ci soient comprises et justes autant pour vous que pour votre enfant.
Je ne joue pas aux jeux vidéo, mais je suis constamment devant mon smartphone, ça compte ?
- Au-delà des jeux vidéo, l’inquiétude peut concerner le rapport à l’écran, le rapport au virtuel. Si vous considérez que votre usage du numérique et des écrans prennent le dessus sur vos responsabilités, votre vie sociale et/ou familiale, ou que vous tentez coûte que coûte à contrôler votre consommation qui génère chez vous une souffrance psychologique (état dépressif, anxiété, crises de colère…), alors oui, ça compte !
Comment puis-je prendre rendez-vous ?
- Vous pourrez trouver toutes les informations pratiques sur le site, dans l’onglet Contact.